Je suis personnellement convaincu que les riches ont un rôle disproportionné à jouer pour faire évoluer la société. Malheureusement, à mon avis, la plupart manquent soit du désir, soit du courage pour aller au créneau. C’est pourquoi je me réjouis de ce qu’un membre d’une famille non seulement aussi riche que les Murdoch, mais surtout aussi conservatrice dans la pire acception de ce terme, décide de rompre les rangs.
Et, signe de l’intelligence de Kathryn, l’épouse de James, le plus jeune frère des fils de Rupert, elle commence par s’intéresser au système électoral et donc au problème de représentativité qu’il sous-tend. En ligne de mire, c’est le climat qui l’inquiète, mais elle semble envisager le problème de façon complexe, ce qui est rare.